Le printemps arrive !

Et oui, déjà… Dire qu’il y a un an on écrivait ceci : « C’est le retour des activités et des sorties de groupe. Le COVID semble derrière nous, on y croit ! » C’est déjà si loin.

Aujourd’hui, on fonce dans les activités, au menu :

  • Le concert de Sunseekers et la Jam le 18 mars, dont les bénéfices serviront aux projets des jeunes. Particulièrement pour le voyage de mai à Amsterdam.
  • La vente de cookies et de brownies (toujours pour le projet voyage)
  • L’Urban Day Festival le 01 avril (c’est pas une blague) avec CestCalvin (AKA Simon) et Davodka en tête d’affiche ! Mais aussi un atelier DJ avec Esteban. Au Centre Culturel de Soignies.
  • Une expo sur les moulins (on ne pouvait pas passer outre, vu notre nom) avec la Bibliothèque et d’autres partenaires de la région. Du 15 au 30 avril au Centre d’Art et de Culture. On y présentera un maquette réalisée par nos jeunes d’un moulin à eau.
  • Une Gratiferia le dimanche 23 avril ! Une première mais qui ne sera pas la dernière si vous êtes au RDV.

Bien entendu nous organiserons un stage aux vacances de printemps, en plus du voyage à Amsterdam du 02 au 04 mai. On a pensé réunir la demande de certains de refaire un stage cinéma et notre projet ODD (Objectifs de Développement Durable) avec la région Wallonne. Ce sera donc du 08 au 12 mai. Nous nous amuserons à faire un documentaire sur les thèmes liés aux ODD.

Mais aussi, avec le retour des beaux jours, on travaille dans le jardin : la mare est en place, les toilettes sèches sont presque terminées. Manque la déco. Et bientôt : une RUCHE pour nos amies les abeilles.

Voilà, on en restera là pour le moment… même si on a déjà beaucoup d’idées pour la suite. Stay in touch !

Ci-dessous les affiches des différents événements dont nous parlons ci-dessus.

On cherche un-e animateur-trice !

Description du poste :

Comme vous pouvez le lire ci-dessus, il est question d’un contrat de remplacement mi-temps. Dans un premier temps jusqu’au 31 décembre, mais renouvelable.

Comme toujours, nous cherchons une personne souple au niveau horaire et engagée, motivée par le travail jeunesse. Vu notre localisation et la faible offre en TEC, le permis et un véhicule sont nécessaires.

Mi-temps CDD – 19 heures / semaine.

Horaire variable, travail le WE et en soirée.

Niveau de qualification – diplôme : minimum fin de secondaire supérieur / idéalement diplômé(e) du supérieur non-universitaire ou disposant d’une expérience équivalente. La connaissance des MJ est un atout. CP 329.02 travailleur socioculturel FWB – Échelon 4.1

Compétences & actions

  • Encadrer certaines activités de groupe (12-26 ans)
  • Concevoir des animations adaptées aux différents publics
  • Assurer la promotion des activités
  • Respecter les règles d’hygiène, de sécurité et de déontologie
  • Prévoir et gérer le matériel et le budget sous la supervision du coordinateur
  • Connaitre différentes techniques d’animation et la pédagogie du projet
  • Proposer des ateliers hebdomadaires et organiser des stages
  • Assurer la continuité des ateliers sportifs et éco-citoyenSavoir-être
  • Très bonne communication et sens du contact
  • Être ordonné et ponctuel
  • Flexibilité
  • Créativité
  • Capacité d’adaptation
  • Polyvalence
  • Dynamisme
  • Bonne organisation
  • Disponibilité

Voilà, on attend ton CV, première expérience de travail bienvenue !

Nous, le 27 septembre, on ferme !

Vous avez sans doute entendu parler de « passe à la maison » … les MJ du territoire francophone Wallonie-Bruxelles vous ouvrent leurs portes le 27/09 ! 

Si l’idée est bonne, la date nous semble très mal choisie, pour de multiples raisons. 

Primo, nous sommes des MJ, nos missions ne sont pas uniquement extrascolaires, nous devons impliquer des jeunes de toutes origines, de toutes couches sociales, jusque 26 ans.  Donc… pas de priorité aux étudiants.  Le 27 septembre, on travaille, sauf si on est prof’ et jusqu’il y a peu, animateur en MJ. 

Ainsi, cette grande partie de notre public, celle des jeunes travailleurs, en contrat ou en formation, de 16 à 26 ans, ne pourrait pas venir à cette « grande fête » !?  Sans parler des parents et des voisins.  Sans parler des jeunes de notre CA qui ont entre 18 et 26 ans et qui travaillent. Ce serait dommage. 

Secundo, même s’il est rare d’entendre un animateur se plaindre de ses conditions de travail, ce n’en est pas moins un métier qui demande beaucoup de souplesse au niveau horaire. Travail en week-end, en soirée, en résidentiel, etc. Des préparations, un nombre d’heures d’activités strictement défini par un cadre dont dépendront les subsides, donc l’emploi dans la MJ.  Une pression permanente, des rapports, des dossiers, des réunions… 

Mais on ne va pas se plaindre, c’est un beau métier, mal payé, mais un beau métier. On a droit aux 20 jours de CP annuels.  A 20 ans, ou à 40 et même à 65. Toujours 20 jours. En comparaison, les congés dans l’administration montent à 33 jours en fin de carrière.  Ou encore dans l’ISP à Bruxelles on monte à 33 jours pour les plus de 45 ans et 39 jours pour les plus de 55 ans dans le cadre de l’aménagement de fin de carrière. Pourtant c’est la même SCP 329.02 ISP.  C’est un peu du jargon technique, désolé, mais vous comprenez l’idée. 

On avait quand-même UN « avantage », en plus des 10 jours de congés légaux, on avait congé le 27 septembre !   Alors pourquoi choisir précisément cette date pour organiser le « passe à la maison » des MJ ?  Pourquoi de ne pas élargir à une semaine l’action comme les autres activités de la Fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? Vraiment ? 

Oui, on peut travailler  et prendre des récup’ plus tard.  Mais symboliquement c’est nul et surtout, c’est se fermer à une partie de notre public.  Alors passez chez nous quand vous voulez… mais pas le 27/09 !!

La rentrée 2022, c’est fast and furious !

Bon, on vous dit pas comme on est excité comme des puces ! Enfin si, on vous le dit 🙂

D’abord y’a le retour (enfin) de notre super festival, le PIK NIK 2, avec des groupes trèèèès sympas, un peu dans tous les styles, et une super ambiance au jardin. Nouveauté cette année : deux scènes pour alterner avec plus de souplesse entre les groupes…

Ensuite c’est la reprise des ateliers, quelques nouveautés cette année comme un atelier de DJ et de Musique Assistée par Ordinateur (MAO) et le grand retour de l’atelier voyage (plus de COVID en vue, on fonce).

On vous expliquera nos ateliers avec plaisir le dimanche 11 septembre à Soignies pour le salon de l’extra-scolaire. Attention, cette année c’est au parc Pater…

On travaille aussi le programme de nos stages et de nos soirées. On peut déjà vous dire qu’on co-organisera l’ URBAN DAY avec le CC de Soignies, la Mj de Soignies et d’autres partenaires. Ce sera pour avril 2023.

Enfin, on voulait remercier tous les jeunes qui étaient avec nous cet été, c’était vraiment super !

Si tu as des questions sur nos stages ou sur les soirées, les locaux, ou n’importe quoi qui concerne les jeunes et/ou la culture, on est là ! Tu trouveras déjà pas mal de réponses sur ce site mais surtout n’hésite pas à pousser la porte de la MJ.

Le printemps est là !

C’est le retour des activités et des sorties de groupe. Le COVID semble derrière nous, on y croit ! Le stage des vacances de Pâques est complet, nos ateliers tournent pas mal… et Simon s’en va ! Il a trouvé du travail plus près de chez lui et un temps plein. 😦

Bref, on cherche un nouvel animateur mi-temps !

Sinon le programme des grands vacances est déjà fait, on reprend les concerts (on cherche toujours des groupes de jeunes) … la vie est belle ! Qui sait, on va bientôt pouvoir reprendre les voyages ! A bientôt, à la Maison des Jeunes du Grand Moulin. Stay in touch.

Meilleure année 2022 ?

La Maison des Jeunes du Grand Moulin du Neufvilles vous souhaite une bonne année 2022… elle ne peut-être que meilleure. Non ?

Pour nous, l’équipe s’élargit un peu. Avec d’une part l’arrivée de Simon : il est jeune et sportif, éducateur de formation, on espère qu’il se plaira parmi nous.

Ensuite avec l’arrivée de Gilles, c’est un « Article 60 », en gros ça veut dire que c’est grâce au CPAS de Colfontaine qu’on peut travailler avec lui en restant dans notre budget. Il va nous aider pour tout ce qui est plutôt technique ou manuel. On espère aussi qu’il apprendra des choses à nos côtés. La MJ a besoin d’un coup de frais !

Quelles sont nos activités en ce début d’année ? Le protocole nous permet de lutter contre le décrochage scolaire ET social. En gros, ça veut dire que suite aux premières fermetures « Covid » on a remarqué que les jeunes avaient besoin de se côtoyer et de se construire aussi en dehors de l’école… Les « pros » de la jeunesse et de la culture ont donc une porte qui est laissée entrouverte.

Concrètement pour Neufvilles ce sont les ateliers individuels ou en petit groupe, avec respect des gestes sanitaires, aération des locaux et port du masque en intérieur. Un accueil « limité » à 15 jeunes en intérieur. Des activités en extérieur, avec CST pour les plus de 16 ans s’il est nécessaire. Pour ce qui est des activités dans la MJ, le CST n’est jamais demandé.

Par contre, même si ça nous manque, on ne fait plus de fête ou de concert, de spectacle ou toute autre activité qui nécessiterait une mise place et des mesures sanitaires complexes. Pour le moment… On croise les doigts pour que 2022 soit la dernière année sans activité de ce type !

Animateur mi-temps

Notre animateur et ami Loïc a décidé de changer de travail ! On lui souhaite bonne route et pas de panique, vous le recroiserez probablement encore à la MJ…

Mais du coup, un poste se libère. Si tu veux rejoindre une équipe sympathique et travailler avec les jeunes alors ce boulot est fait pour toi ! Voici l’annonce :

Rentrée 2021

Nous voilà en septembre !

Les stages de cet été étaient une première étape vers un retour à la « normalité » dans nos activités. Ils ont rencontré un beau succès et surtout des retours très positifs des jeunes, anciens et nouveaux, qui sont venus à la Maison des Jeunes cet été. Retrouvez quelques photos sur Facebook et Insta ! Mais aussi les films réalisés sur notre page Youtube 🙂

C’est donc avec plaisir que nous vous présentons, ci-dessous, les ateliers de cette saison 2021. A partir du 14 septembre. On croise les doigts pour qu’il n’y ait pas de quatrième vague !

Mardi – Nouveauté ! Atelier Gaming et retro à partir de 16h30 pour les plus de 11 ans.

Mercredi : Batterie (tous niveaux) à partir de 13h30 – Le retour du collectif voyage (on croise les doigts) à partir de 14 heures – Créatif (art) à partir de 13h30

Jeudi : Guitare sans solfège (débutant) à partir de 16h

Vendredi : Nouveauté ! Jeu de société de 18 à 20 heures. Pour les 12-26 ans.

Samedi : Atelier sport le matin à partir de 10 heures – de 13h30 à 15h: De fil en aiguille, atelier de création couture/mode – ZAP ! atelier de journalistes en herbe (nouveauté) à partir de 15h30.

et toujours les ateliers à la carte : Audiovisuel (Web Reporters) réalisations de films, reportages, clips vidéos… – Concert – événement: participe à l’organisation d’un événement de A à Z. Publicité, régie, budget, contact artistes, son, lumière, etc.

Nous préparons aussi une super soirée pour Halloween, on vous en dit plus tout bientôt !

Pour toutes vos questions, une seule adresse : mjneufvilles@gmail.com

A bientôt !

Le retour des stages d’été !

Il est là, tout beau tout chaud, le programme de nos stages de cet été. Et bonne nouvelle, ce sera sans devoir rester dehors, même pour les plus de 12 ans (à partir du 09 juin) comme un air de liberté !

Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, la ville de Soignies offre une réduction de 20 euros pour votre enfant, il suffit de demander le chèque à la commune et de le remettre à la MJ. La réduction se fera directement sur le prix du stage… On croise les doigts pour que septembre marque définitivement un retour à la normalité dans nos activités et dans nos horaires.

RETROUVE TOUTES LES INFOS DANS L’ONGLET STAGE 🙂

et pour nos amis musiciens, après la bonne nouvelle (le retour des locaux de répétition) le concert de fin d’année 🙂 On compte sur vous !

Bientôt une année de COVID-19

Ou plutôt, bientôt une année de confinement. Et on ne sait toujours pas quand la vie reprendra son cours.

Ce 24 février était une journée spéciale, une journée de protestation. Toutes les MJ de la Fédération Wallonie – Bruxelles ont passé un message. Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse (si vous ne l’avez pas déjà lu) et je vous invite à relire mon édito de janvier sur le même sujet.

Et puis ce matin, une lueur d’espoir. On pense à nous dans les hautes sphères du monde politique. Est-ce par crainte d’un nouveau mai ’68 façon Coronavirus ? Est-ce une véritable prise de conscience des risques et des conséquences sur la santé mentale de nos jeunes et des citoyens en général ? Valérie Glatigny nous écrit, via sa page Facebook « Nos jeunes ont besoin de davantage d’interactions, de contacts. Je comprends l’appel des centres de jeunes, qui en sont les porte-parole : il doit être entendu. »

Une série de points seront avancés en vue du prochain CODECO :

1️⃣ Réévaluer les mesures en termes d’activités extrascolaires et sportives pour les 0-12 et les 13-18 ans en sortant de la logique des vases communicants qui opposent aujourd’hui des catégories de jeunes entre elles.
2️⃣ Augmenter la bulle d’activités pour les plus de 18 ans (passage de 4 à 10 contacts), notamment afin de limiter l’impact des mesures sur leur santé mentale.
3️⃣ Donner une feuille de route de reprise aux jeunes et des pistes pour les vacances de Pâques
4️⃣ Permettre le retour progressif en présentiel dans l’enseignement supérieur dès mars, avec, dans un premier temps, 20% de présence sur le campus.

Voilà qui est sympathique, il faut bien commencer quelque part. Et puis disons-le, nous avons le soutien de nos fédérations depuis le début, nos institutions ne sont pas en danger. Mais nos pensées vont aux jeunes et à leur bien-être.

Mr Jean-Marie Harvengt, figure incontournable de l’Aide à la Jeunesse bien connu dans la région montois et professeur de sociologie faisait une petite démonstration en début de son cursus. Ils demandait à ses élèves « qui s’est déjà fait agresser, réellement ? », « est-ce que vous avez peur de sortir en rue ? ». On ne voyait pas tout de suite où il voulait en venir, mais il avait toute notre attention. On ne se sentait pas en insécurité dans la rue. Personne ne s’était déjà fait réellement agresser en rue. Rapidement il nous démontrait que la plus grande insécurité était « l’insécurité sociale ». La peur de na pas avoir assez d’argent à la fin du mois, de ne pas avoir de retraite, de ne pas pouvoir se soigner ou soigner ses enfants si ils sont malades… Il aimait rappeler combien une système, solidaire comme le nôtre, était primordial à toute démocratie et au bien-être du plus grand nombre. « La sécurité sociale est un système assurant des ressources dans un certain espace financier prévu à cet effet ainsi que l’accès aux besoins essentiels » nous dit Wikipédia. Les besoins essentiels: « essentiel », le mot est lâché, à nouveau.

Mais alors quels sont-ils, ces besoins essentiels ? On sait tout qu’on doit manger, dormir, avoir un endroit où s’abriter, se laver, … c’est tout ? Ce sont les besoins physiologiques, mais il y en a bien d’autres, parfois tout aussi vitaux. Maslow, humaniste et psychologue, s’est penché sur cette hiérarchie des besoins au 20ème siècle. Il en a fait un schéma sous forme d’une pyramide.

Les besoins de sécurité, physique mais aussi morale arrivent en deuxième position. Au troisième étage on retrouve les besoins sociaux et affectifs. Il est donc une évidence : nous sommes insatisfaits depuis bientôt un an. Nous pouvons même dire que si nous sommes en insécurité, ce n’est pas du seul chef de la pandémie mais bien des mesures gouvernementales qui l’accompagnent ! Nos besoins essentiels ne sont plus assouvis.

Mais qu’est-ce qui est donc essentiel au yeux du monde politique ? Essentiel : la signification et le poids des mots. Eric Hazan, écrivain et éditeur s’est lui aussi penché sur le sujet dans son livre « LQR, la propagande du quotidien » en 2006. Eric Hazan appelle la Lingua Quintae Respublicae (LQR), par analogie avec la Lingua Tertii Imperii, langue du 3e Reich analysée par Victor Klemperer en 1947. Si Hazan n’établit évidemment pas d’assimilation entre néo-libéralisme et nazisme, il constate un même mode de fonctionnement, la recherche de l’efficacité aux dépens même de la vraisemblance. Ce nouveau langage plein d’euphémismes résulte de l’influence croissante, à partir des années ’60, de deux groupes aujourd’hui omniprésents parmi les décideurs, les économistes et les publicitaires.

On l’a bien compris, il y a ce qui est essentiel au système économique et ce qui ne l’est pas. Il n’y a pas de place pour l’humain dans cette logorrhée. Pas de place pour la culture, pour la fête, pour la jeunesse.

Or, aujourd’hui il est l’heure d’un premier bilan, d’une évaluation comme on le dit dans notre métier. Se sentir ou être jugé « non-essentiel » quand on se sent déjà en insécurité face à l’avenir, moralement et légitimement insatisfait ce n’est pas très bon. C’est dangereux. Ça peut mal finir, à bien des niveaux. Car la « foule sentimentale » dont parle Souchon avec beaucoup de tendresse, elle a soif de comprendre. Pour former une équipe, il faut un objectif commun, mais aussi de la reconnaissance. Il faut trouver un sens pour continuer sans se perdre.

Après un an de tentatives, de circulaires, de mesures, entre les experts qui tirent des plans sur la comète et les politiques qui se tirent dans les pieds, on a surtout l’impression d’un grand n’importe quoi. On ne sait pas où on va. Et peut-on en discuter autour d’une table, démocratiquement ? Non. Les lieux de culture et de rassemblements sont interdis et les contrevenants lourdement sanctionnés. Pouvons-nous réellement encore poursuivre nos missions ? Des citoyens critiques, solidaires, autonomes, actifs ? Vraiment ?

Dans un article du Soir signé par un collectif de haut vol, nous pouvions lire ceci « La lutte contre le covid-19 sauve sans doute des vies. Mais elle étouffe nos droits et libertés. L’état d’exception qui s’installe permet à la police de pénétrer de nuit dans les domiciles, de tracer les GSM sans ordonnance de juge, de restreindre le droit de manifestation, de suspendre le droit au travail, de maltraiter le droit à l’enseignement, de s’emparer de nos données médicales à des fins de contrôle, de limiter nos déplacements, de faire disparaître les droits culturels… Cette rétrogradation a lieu sans débat ni décision parlementaire et en contournant trop souvent les autorités de contrôle (section de législation du Conseil d’État, Autorité de la protection des données). » Nous ne pouvons malheureusement que partager cette vision. (lien vers l’article)

En conclusion (il faut bien terminer cet article un jour et le sujet est très vaste) je dirais que nous sommes face à un énorme défi. Outre le poids du défi écologique qui pesait déjà sur les épaules des plus jeunes avant cette crise, il y a aujourd’hui le défi de la démocratie. De croire en demain, de croire en l’importance de chacun des jeunes qui viendra pousser la porte de notre MJ. De croire que l’état de demain ne sera pas celui de la répression, du monde des lobbies et des industries. De croire que le citoyen aura encore droit et voix au chapitre.

Marc Van Malleghem, Coordinateur

Ci-dessous le texte publié collectivement par les MJ :

SOS JEUNES EN DÉTRESSE !

Les Centres de Jeunes (CJ) – qui regroupent les Maisons de Jeunes, les Centres de Rencontres et d’Hébergement et les Centres d’Information des Jeunes – lancent un cri d’alarme concernant la détresse dans laquelle se trouvent les jeunes ! En effet, isolement social, décrochage scolaire, voire décramponnage, anxiété, oppression familiale et états dépressifs sont des situations dramatiques dans lesquelles les jeunes se trouvent depuis le début de la crise sanitaire, il y a bientôt un an maintenant, et qui s’aggravent au fur et à mesure que le temps passe.

Face à cette situation alarmante dénoncée depuis de nombreux mois par les acteurs de terrain, la majorité des responsables politiques interpellés de toutes parts restent silencieux, trop silencieux ! Aujourd’hui, les Centres de Jeunes désirent pouvoir agir grâce aux compétences des équipes d’animation afin de permettre aux jeunes d’être hors de chez eux mais dans des espaces où ils peuvent être accompagnés, recréer des liens, se poser, être écoutés, partager, prendre des initiatives citoyennes, envisager des perspectives, se projeter dans cette société post-Covid-19.

Les jeunes sont essentiels ! Les CJ sont essentiels ! Nous plaidons donc pour la possibilité de travailler, d’être présents aux côtés des jeunes et ce, tout en respectant les mesures sanitaires évidemment, car il faut au plus vite réinvestir dans le lien qui est particulièrement protecteur pour les jeunes, leur bien-être et leur construction identitaire. Rappelons que les Centres de Jeunes ont pour mission de favoriser le développement d’une citoyenneté critique, active, responsable et solidaire, principalement chez les jeunes de 12 à 26 ans, par une prise de conscience et une connaissance des réalités de la société, des attitudes de responsabilité et de participation à la vie sociale, économique, culturelle et politique ainsi que la mise en œuvre et la valorisation de pratiques socioculturelles et artistiques.

C’est pourquoi, ce 24 février sera une journée d’actions diversifiées mises en place par les Centres de Jeunes sur tout le territoire francophone. Une manière de conscientiser la classe politique sur le caractère urgent de la situation et de porter les paroles des jeunes !! Dans le respect des règles sanitaires, il s’agira d’une mobilisation dans l’espace public et sur les réseaux sociaux. Nous allons relayer les paroles des jeunes.Parce qu’il est grand temps de permettre aux jeunes de reprendre le chemin de leurs vies dans le respect de tout un chacun !